Mouvement en La majeur

Les gens vont et viennent, je fais valoir mon droit à l'immobilité pour les contempler. 

Jour 170

Les regarder du haut de mon perchoir, s'agiter comme des fourmis. Ca grouille en bas. Ca bouge, ça chante et ça danse, normal ... on est en été.

Jour 171

Jour 172

J'entends des notes, des sons nouveaux, un peu de douceur contre le bruit des marteaux.

Jour 173

Pourquoi ne pas regarder en l'air et s'élever vers un autre ailleurs ?

Jour 174

On la fête, on la célèbre, au nom de la vie, on lui plaque des accords. Elle résonne en La, en ré ou en Sol. Elle râpe, elle saoule, elle valse, elle rock le plus souvent. Dans tous les cas ça balance !

Jour 175

On la sent fuir entre nos doigts, alors on tente d'y échapper. Une fuite en avant pour la laisser loin derrière nous, elle nous rattrapera un peu plus tard.

Jour 176

Entre amis ...

Jour 162

Il est des jours de colère qu'aucun mot ne peut apaiser.

Il est des non-dits qui font qu'on se sent trahis.

Il est des attentions qu'on aurait pas du avoir,

il est des vérités difficiles à supporter j'aurais du le savoir !

Jour 163

Jour 164

  

Il est des jours de colère qu'aucun mot n'apaise,

Il est des jours de froid ou l'amitié se termine ici, comme ça !

Un mot de plus, un mot de trop,

tout fout le camp tombe à l'eau.

Jour 165

Il est des jours de colère qu'aucun mot n'apaise,

Mais moi, c'est taire la vérité qui me pèse.

Pourtant un peu moins d'ego, et plus de remise en questions

On aurait l'air un peu moins cons.

Jour 166

Jour 167

Alors chacun son chemin,

Au hasard des croisées de routes,

D'autres couleurs à l'horizon,

Je les entends qui m'appellent, écoute.

Jour 168

L'oublier entre vos mains

Jour 155

 On me l'avait bien dit, maintenant j'en suis sure. Ils font faner les bouquets et pâlissent leurs couleurs. Les jours ne durent que ce que durent les fleurs.

Jour 156

 A peine le temps de rêver, de goûter à ces soleils sucrés, que ça y est, il est déjà l'heure.

Jour 157

Notre temps est compté. Ne regarde pas ta montre, il passe en douce, pendant que tu regardes ailleurs.

Jour 158

 Il file sous les pas des enfants. Pas aussi vite que la lumière, mais assez pour qu'on puisse regarder en arrière.

Jour 159

 Le temps d'une rose, à peine si j'ose, vous séduire Monsieur.

Jour 160

Permettez qu'entre vos mains, mes bas glissent pour le suspendre un peu. Le temps de nos deux souffles, le laisser passer, avant qu'il reprenne sa course....

Jour 161

Se donner le temps

Comme une interrogation sur soi. Se connaître soi-même. En voilà une gageure. Toute une vie pour certains n'y suffirait pas tant ils sont pris par leur existence. Pas le temps ....

Jour 148

Jamais le temps. Le loyer à payer, se coucher et se lever tôt parce que demain ... y a boulot. Se connaitre soi-même ? On verra ça ce week end ... si on a le temps.

Jour 149

 Au seuil de leur vie d'autres se diront, pourquoi je n'ai pas pris le temps ?! ma vie aurait peut-être été autre. J'aurais été un autre .... mais qui ? Dans quelles autres chaussures aurais-je fais ma vie ?

Jour 150

 Et puis à quoi ai-je employé mon temps ? ah oui, j'ai travaillé, je n'ai pas pensé à moi. J'ai pensé à eux, je me suis oublié, je n'avais pas le temps. Et puis y a les enfants alors se connaitre, à quoi bon, j'ai vraiment pas le temps.

Jour 151

 Alors le prendre ce temps, ce serait tellement bien. Voir passer le monde, s'attendre à un tournant.

Jour 152

  Mais se faire une vie jolie, avec d'autres couleurs, avec ses propres rêves et non ceux des autres. On a tous le temps mais en a-t-on l'envie. Coller à un modèle, rentrer dans une case et ne pas se sentir jugé. Et puis la vie va vite, .... trop vite.

Jour 153

Comme le dit le sage, il faut vivre ses rêves et non rêver sa vie. Vivre et ne pas avoir de regrets. Faire de soi un compagnon de qualité. Un peu plus de fleurs pour moins de labeur. Pour ne plus avoir à attendre ..... d'avoir le temps. 

Jour 154