Il y a des jours qu'on attend
avec impatience, il faut voir les enfants le matin de Noël, les jours
d'anniversaire qui revêtent une magie particulière dans la vie ordinaire. Le
jour où les choses peuvent changer puisqu'on bascule dans une autre année.
Jour 177 |
On a envie de remuer toute cette
torpeur, d'écarter ces mains croisées, ces poings serrés, pour s'empêcher
d'être soi. Il faut retenir, se taire, faire bonne figure. Laisser le corps
aller c'est trop en montrer. Se laisser à être soi, c'est empêcher le monde
d'être. Pour qu'il tourne rond, il faut lisser les angles.
Jour 178 |
Alors l'envie se fait pressante.
Devenir une bête curieuse pour être heureuse. Qu'elle soit solitaire ou
grégaire cette bête veut vivre. Derrière un prisme ou un objectif le monde se
plie enfin à nos contraintes.
Jour 179 |
On veut des grands espaces, même
s'ils sont urbains. On y laisse nos amours en claquant une portière pour rejoindre
le monde ordinaire, le temps d'y gagner une vie pour en vivre une autre.
Jour 180 |
On apporte la nature là où elle
n'est pas. Un bout de table, une place à la fenêtre pour un bout de nature
quand on a pas l'air pur.
Jour 181 |
Buvons cette vie jusqu'à la lie,
qu'elle soit élixir ou philtre funeste. Faisons-en ce que nous voulons et non
pas ce que les autres ont voulu faire de nous.
Jour 182 |
Gardons de quoi payer le passeur
pour aller une autre fois vers un ailleurs ....
Jour 183 |
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