 |
| Jour 333 L'étoile discrète |
 |
| Jour 334 La course à rien |
 |
| Jour 335
Il y a des matins où on sent bien qu'on aurait mieux fait de ne pas se lever. Le matin de ce mercredi est un de ces jours.
J'ai commencé par voyager assise sur les marches (trains courts, mais celle-là je vous l'ai déjà racontée). Arrivée à St Lazare, après une course effrénée dans les escalier du métro pour dépasser ceux qui finissent de digérer leur somnifère, je me retrouve stoppée net par des barrières empêchant l'accès à la ligne 14. Je calcule vite un autre itinéraire, ligne 3 Opéra, RER A Gare de Lyon, après on verra.
Ah oui, ça pour voir, j'ai vu. Trafic bloqué, je décide de faire ce qu'il reste à pieds. C'est parti pour 25 mn de marche et une belle vautrade au niveau de Bercy. Faut dire que les Bottes Doc Marten's c'est très très joli, mais les semelles en caoutchouc sur un revêtement lisse, c'est un peu comme faire du patin à glace sans possibilité de freiner.
Dont acte, je me retrouve à glisser sur le dos dans un spectaculaire renversé (Zidane aurait été fier de moi). Je laisse échapper un cri, je viens de me faire très mal. J'ai atterri sur le coccyx, mon coude et mes côtes. Je me relève tant bien que mal, un peu vexée de m'être étalée devant des gens, les larmes me montent mais je continue genre "ça va j'ai rien !". J'arrive avec 25 mn de retard et quatre jours après il me reste toujours mon fessier et mon amour propre en morceaux en souhaitant que ça ne soit que ça. Merci la RATP.
|
 |
| Jour 336 Sillage |
 |
| Jour 337 Sinister |
 |
| Jour 338 Suivez la lumière |
 |
| Jour 339 Prémices |
Je bloque sur sinister jour 337... hypnotisé quasi ! Faut dire que je vis tellement ailleurs... Bravo pour avoir su saisir ce fragment d'espace, cette sinistre seconde.
RépondreSupprimer