|
Jour 282 |
Pendant que Baumgartner franchit le mur du son je me hâte de rentrer chez moi. Le train me ramène d'un voyage intérieur surprenant.
|
Jour 283 |
Un voyage fait d'impressions, de sens et de goûts.
|
Jour 284 |
Les jours raccourcissent à vue d'oeil. Le drame théâtral nocturne se joue de plus en plus tôt.
|
Jour 285 |
Le froid force les gens à se terrer dans les galeries et les sous-sols. Là où il fait bon, là où il fait chaud. On cherche le réconfort autour d'un verre. On cherche un regard, on rend un sourire.
|
Jour 286 |
Le vol du Bourdon emplit les souterrains et Paris devient le théâtre des Abeilles. Le temps de quelques accords au violon.
|
Jour 287 |
J'ai vu un homme attendre une femme avec l'impatience de l'enfant.
J'ai vu un homme renaître après des années d'absurdité.
|
Jour 288 |
Et moi, pendant que Baumgartner redescend sur terre, je me fais un café pour savourer ce parfum de grain brûlé. Je reviens d'un voyage à travers la pluie, le froid et le vent.
J'en reviens avec les joies d'un enfant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire