dimanche 23 juin 2013

La fragilité du temps


J’envie ceux qui partent. Parfois c’est la seule solution pour oublier, pour s’oublier. 
Jour 168
Onze du matin - Nuit noire
 On croit tout laisser derrière nous, pourtant on l’emporte partout où on va. On change de ville, on s’étourdit, on ne laisse pas de place à la réflexion.

Jour 169
La dame couronnée
 On a beau s’entourer, on est toujours seul. Seul avec nos peurs, nos hésitations. Aller vers l’autre, c’est se mettre en danger, … de plus en plus. C’est y laisser de soi, on pourrait y laisser ses ailes et sa peau.

Jour 170
Orage en approche
 Alors on doute, on fait de petits pas au lieu de cette enjambée vers l’autre qui nous paraissait si naturelle avant les premières claques.

Jour 171
Les vendredi saints
 Avec l’âge vient la sagesse, peut-être, mais vient aussi la faiblesse. Celle du cœur. On aimerait tellement retrouver ces joies enfantines, ne plus avoir peur que l’autre parte. Alors on se cache derrière la bonhomie, le rire et on s’accroche au peu qu’on a.

Jour 172
La Révélation
 Les fissures sont là, on colmate avec tout et rien. On se fait du bien d’un rien. On avoue à demi-mots que l’autre est nécessaire même si on voudrait tout foutre en l’air.

Jour 173
Mutation
 Et puis sans l’autre on existe pas, alors partir c’est lui manquer. On existe donc un peu …. Quelque part …. Pour quelqu’un.
Jour 174
Résoudre le problème

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