Jour 154 Spéculoos |
Cinq jours à cavaler pour un
train, pour un métro, à faire le pied de grue devant le tableau d’affichage.
Tous les motifs sont bons. Agression dimanche à Caen, Agression le lundi matin
en garde de Mantes et hop, le mardi une grève par mesure de rétorsion.
Jour 155 Agression - Réaction |
Le lendemain, à peine le temps de
se remettre et on est repartis pour un tour. Deux heures la veille pour
rentrer, deux heures le lendemain. On a presque envie d’embrasser le sol quand
on descend du train. J’ai dit presque parce qu’on est quand même très partagés
entre l’envie de meurtre et le désir de ne pas rater le bus. Sans compter qu’évidemment,
il fallait que ça tombe au moment où la météo change et que la chaleur pointe
le bout du nez.
Jour 156 Laissé pour compte |
Jour 157 En chantier |
Entre les chevilles qui enflent,
les gars qui suent à grosse gouttes et les aisselles très odorantes (à croire
que personne ne met de déo), la promiscuité devient vite un cauchemar. Alors on
retarde le moment de monter dans ce train de m…. je fais le chemin jusqu’à la
gare à pied, je prend le soleil, on en a eu si peu après tout.
Jour 158 Vu du pont |
Ce soir le ciel prend d’étranges
couleurs. Après une éclatante apparition du soleil les nuages ont repris la
place, mariant la lumière à un jaune sale, installant une ambiance lourde et
moite. On sent que ça pourrait craquer, même les oiseaux se sont tus. Il n’y a
guère que les humains pour ne rien comprendre et continuer à jacasser à qui
mieux mieux.
Jour 159 Drôle de couleur pour un ciel |
Le vent, doucement, commence à
remuer les arbres sous mes fenêtres. Dans une demi-heure il testera leur
résistance, les forçant à se courber dangereusement.
Le ciel suit le spectre et vire
au gris mauve. Demain sera une journée pourrie. On avait vite oublié ce que c’était.
On va vite se rappeler.
Jour 160 Les dimanche passionnants |
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