dimanche 25 novembre 2012

Le bilan des fourmis

Jour 324
Les Clémentines
Avec la fin d’année viennent les bilans .Il est l’heure de faire les comptes. Combien de trains pris cette année, combien de kilomètres parcourus ? Une année avalée par le temps sans qu’on ne s’en rende compte. 
Jour 325
Dans le yahourt
 Le soleil s’est levé et couché inlassablement tous les jours, et qu’avons-nous fait nous, fourmis ? A quoi avons-nous occupé toutes ces journées ? Nous sommes nous rendues réellement utiles. Avons-nous fait quelque chose de marquant pour quelqu'un ou pour quelque chose. Avons-nous laissé une trace quelconque et indélébile de notre passage ici ?
Jour 326
Japoniaiseries
 Avons-nous aimé suffisamment ? Comment compter les sourires, les sentiments, les caresses ? Combien de battements de cœur ?
Jour 327
Un matin de brouillard
 Une chose est sure, ma vie est différente cette année. Mais plus elle change et plus elle reste la même. Je respire et maintenant je sais ….

Jour 328
Le reflet de la rue
 
Je sais que je la veux plus légère. Je veux bannir les entraves et me tourner vers l'azur, laisser les autres à leurs contingences. Je ne veux pas être le réceptacle de leur trop plein. J’ai vidé le mien et je le veux aussi vide que le néant. 
Jour 329
Les Rêvalités de Julie
 
J’en suis à mon cinquième café de la journée, la semaine qui s’annonce risque d’être vraiment intéressante. Je serai jugée, comme tous les ans, par trois personnes qui ne me connaissent pas et qui me débiteront le petit discours traditionnel sur l’argent que je n’aurai pas pour un travail que j’ai déjà fait. Cette année, comme l’année dernière il n’auront pas de prise …. Ou si peu. Par les temps qui courent on tient à ce qu'on a déjà, on ne croit pas aux châteaux en Espagne, alors on a plus rien à perdre que la liberté qu'il nous reste. Autant la garder précieusement et ne pas gaspiller inutilement notre énergie. 
Jour 330
Undress me

dimanche 18 novembre 2012

Les voyages d'un soir

Jour 317
 Après le Salon de la Photo, il me fallait de la couleur. La semaine à venir me paraissait bien pale.
Jour 318
 J'ai même voyagé en Arctique ce soir là, au milieu des ours polaires sur une banquise bien fragile.

Jour 319

Jour 320
 Pour me réchauffer après ce périple, il me fallait bien fêter l'avènement de ce premier vin de l'année.
Jour 321
 J'ai erré à travers les jardins, cette nuit là. Il faisait froid et le peu de chaleur qui remontait de la terre embrumait l'atmosphère. La fête foraine laissait échapper quelques notes et les badauds marchaient d'un pas pressé vers les lumières et les réjouissances. 
Jour 322
 Et, finalement, j'ai décidé de trouver refuge près de la lumière des bougies. Celle qui réchauffe, qui rassure et qui chasse l'obscurité.
Jour 323

dimanche 11 novembre 2012

Quand naissent des planètes.

Jour 310
 Il n'y a pas de vie sans rencontres. Autant de solitudes qui se croisent dans des villes emplies de gens seuls.

Jour 311
 La bête est là, inhumaine, gigantesque. Nous grouillons dans ses entrailles, vaquant à nos occupations de fourmis.

Jour 312
 Nous allons et venons, persuadés de notre nécessité à la vie de la bête.  Complices de sa pérennité, nous assurons sa survie pour garantir la notre.

Jour 313
De temps en temps un instant de grâce vient récompenser la fourmi et nous permet un moment de félicité.

Jour 314
 Les rencontres foisonnent, des univers se croisent et font naître de nouvelles planètes, pour un soir ou pour plus longtemps.
Jour 315
Le temps a ralenti sa course le temps de quelques sourires autour d'une table, histoire de revenir à l'essentiel. L'humain n'est pas fait pour être seul même s'il se blesse au contact des autres.

Jour 316
 Le temps est venu d'avancer le nez en l'air à la recherche des autres ..... toujours.

dimanche 4 novembre 2012

Joue la comme Alice

Jour 303
J'ai croqué un biscuit. Il me l'avait demandé.
Jour 304
Le monde est devenu immense. Je me suis sentie petite.
Jour 305
J'ai compris pour quoi le loup hurle à la lune. Elle parait bien loin vue du monde d'en bas.
Jour 306
 Qu'il parait long le chemin quand on est moins haut qu'une pomme. Cette forêt de jambes, tout cet espace à parcourir.
Jour 307

Jour 308
 Laissez-moi rêver qu'on atteint plus facilement les sommets en passant de l'autre côté du miroir par ces portes dérobées. Je finirai par le trouver ce passage secret. J'ai vu passer le lapin toujours en retard. Le temps de passer la porte avant de tomber dans le trou .......
Jour 309