dimanche 26 août 2012

Du libre-arbitre et de ne rien en faire ...

L'Homme a besoin de rituels pour réguler sa vie. Ca le rassure et lui donne la sensation d'avoir le contrôle sur les évènements qui la bousculent.

Le petit déjeuner, les trajets de travail, les collègues. Toujours les mêmes discussions. Pas le temps de s'élever. Tout est fait pour ne pas sortir des clous. De toute façon il n'a pas le temps, il n'a jamais le temps. Sa vie est régulée par des heures. 6 h debout, 7 h départ, 9 h travail, 13 déjeuner, 18 h on rentre, 23 h coucher.

Effrayant non ?

Alors quand ? quand se met-il à désirer autre chose ? Quand en a-t-il le temps ?

On nous élève avec l'idée qu'une journée doit être remplie utilement. On nous ritualise dès notre enfance. On nous a laissé, parait-il, notre libre arbitre. Idée purement judéo Chétienne. Les dictateurs pensent qu'un peuple heureux est un peuple soumis. ... A méditer.

Faut-il que l'Homme soit sous le joug d'autres hommes pour réaliser que sa vie, sa liberté et son temps sont ce qu'il a de plus précieux ? Lui qui n'en faisait jusqu'alors rien ! L'Homme s'ennuie, il est sous son propre joug. Tyrannisé par la technologie, l'argent et son confort. Pourquoi se rebellerait-il ?

Jour 233

Jour 234

Jour 235

Jour 236

Jour 237

Jour 238

Jour 239

dimanche 19 août 2012

Canicule

Jour 226
 Paris paresse sous la chaleur Aoutienne. On est plus habitués. Il y a de la place dans le métro, ça non plus on est plus habitués.
Jour 227

Jour 228

Jour 229
 Paris désert ..... Faut en profiter, ça ne dure qu'une semaine maintenant.
Jour 230
 La canicule s'installe, elle engourdit la ville et les corps. On ruisselle, on s'alanguit .....
Jour 231
 On vit au ralentit ......
Jour 232

dimanche 12 août 2012

Back to blue

Jour 219
 Je laisse derrière moi les grillons, le soleil, les champs de blé, les vignes et la mer...
Je reprends le chemin de labeur ... à pieds, un pas après l'autre.
Jour 220
 La ville reprend sa danse. Elle tangue à gauche, à droite, s'arrête. Les bras se lèvent et le corps reprend ses ondulations au rythme de la cité.

Jour 221
 Ne pas oublier la couleur, continuer à lever les yeux et se les remplir de bleu tant qu'on peut....
Jour 222

Jour 223

Jour 224

Jour 225

dimanche 5 août 2012

Retour en ville ...

Après avoir chauffé ma peau au soleil tant attendu, et fait voyager ma carcasse d'un endroit à un autre comme une âme errante, je me fais doucement à l'idée qu'il va falloir rentrer.

Jour 212

Le mardi, je me réveille de bonne heure pour prendre mon train direction Paris. Pas vraiment ravie. Si le choix m'avait été donné et si les moyens avaient été de mon côté je serais restée. Ma façon à moi de me cacher au milieu des autres .... mais ailleurs. La gare de Deauville est déserte ... enfin presque, les petites vieilles sont toutes dehors devant la chaine qui empêche l'accès au train. Elles attendent comme sur la ligne de départ d'une course cocasse le signal pour gagner leur place à toute vitesse. Quand l'employé enlève la chaine je me fais bousculer par une petite dame bien décidée à me passer sous le nez au prix de la politesse qu'elle a du enseigner avec acharnement à ses enfants mais bien vite oubliée la retraite arrivée. Il faut croire que l'âge permet même d'être con ... ne dit-on pas "vieux con" ?

Jour 213
 Arrivée hier après-midi, je n'ai aucun courage. Je fais venir le livreur de chez Monoprix (j'ai fait mes courses dans le train hier via le smartphone) qui m'évite une sortie. Je n'ai pas encore envie de reprendre contact avec les autochtones. La ré-acclimatation doit se faire progressivement.
Jour 214
 Première sortie, il fait chaud, c'est bien ! Au moins le temps est de la partie.
Jour 215
J'ai rangé ma valise jusqu'à ma prochaine envie d'ailleurs. Dans pas longtemps sans doute .... Tiens ... il pleut ! Le ciel est bleu avec quelques nuages clairs .... mais il pleut. Pas de doutes, je suis revenue chez moi. 
Jour 216


Je retrouve mes grilles, mes fils électriques, la pollution et le soleil qui perce difficilement. Celui-là pour me faire hâler .... vaut mieux envisager la cabine de bronzage c'est plus sur.
Jour 217

 Les claquettes remisées au fond du placard, enfin, pas trop au fond, il y a des week-ends entre les semaines de travail. Je retrouve mes vêtements de servitude. Demain je remets ça....
Jour 218