dimanche 24 février 2013

On choisit pas ses collègues


Cette semaine j’ai entendu une étude TNS SOFRES sur les relations au bureau. Il semblerait que les gens travaillant dans des bureaux soient plutôt heureux. Oui mais voilà au milieu de tout ce bonheur il y a les empêcheurs de bosser en rond.


Jour 49
Night lights
 Il y a le collègue qui parle fort ou trop fort de tout et de rien mais surtout de rien. Il vous saoule à longueur de journée avec ses histoires drôles (enfin surtout pour lui), ses certitudes sur tel ou tel sujet. Il en fera, bien sûr, de même s’il répond au téléphone histoire que tout le monde en profite.

Jour 50
Merci
 Il y a celui ou celle qui sent mauvais et qui remporte la palme de l’étude. Une vague odeur parvient jusqu’à vous alors que vous n’avez pas encore pris votre café. Aisselles, haleine ou hygiène douteuse, on a tous un exemple. Que dire du « je mange la bouche ouverte, mais moi ça ne me gêne pas »…..

Jour 51
Copy stock
 Il y a le/la collègue qui a le sens de l’essentiel. J’entends par là, celui ou celle qui a toujours un truc à vous dire (et surtout quand ce n’est pas le moment) mais qui n’a jamais rien à voir avec le travail. Toujours levé(e) mais jamais pour la bonne raison.

Jour 52
Jour gris
 Le/la geignard(e). Il n’y a jamais rien qui va dans cette vallée de larmes. De l’abruti de voyageur qui lui aura fait des misères, à l’augmentation d’impôt (parcequetoutçac’estdelafauteàpasd’chance) c’est pour lui.  Bien sûr autant s’en plaindre à qui lui demandera comment il va. Au fait, vous avez combien de temps devant vous ?

Jour 53
Souviens-toi de moi
 Dans l’ensemble, les collègues, quoi qu’ils en disent et quoi qu’ils s’en plaignent apprécient le collectif. C’est tout de même un cocon confortable, malgré que ce soit une « famille » qu’on n’ait pas réellement choisi.

Jour 54
Le café aux clémentines
 On a tous au moins un exemplaire de ces collègues. Il arrive même que plusieurs clichés soient regroupés dans la même personne. Comme je compatis, je vous souhaite bon courage hein.

Jour 55
Matin vitaminé

dimanche 17 février 2013

Et si Saint Valentin démissionnait !

Jour 42
L'indifférentiel
 Troisième semaine de grippe, une toux à vous casser les côtes et à vous empêcher de dormir. Les sirops sont terminés depuis belle lurette et j’ai repris le travail.

Jour 43
Chasseuse de primes
 La tête dans le coton, j’ai fait ma semaine. De sinusite et fatigue abrutissante j’y suis arrivée. J’ai découvert qu’il faisait jour plus tôt et même plus tard tiens.

Jour 44
All that jazz
 Cette semaine, le pape démissionne, ce qui n’était pas arrivé depuis 600 ans. Enfin un homme conscient de ses limites ! Qu’est-ce que la religion ? C’est croire en une puissance supérieure. Que se passe-t-il quand on démissionne du poste de Pape ? Est-ce à dire qu’il a fini de croire ? Que devient la conviction des adeptes (oui c’est un peu la plus grande secte du monde non ?) quand son guide se retire ? Souhaitons-lui une excellente retraite cénobitique. Après tout, ça ne changera pas la face du monde, enfin pas du mien à priori.


Jour 45
Il n'y a que des preuves d'amour
Une nouvelle plus réjouissante c’était aussi la fête des amoureux. Ce jour-là, on s’espère, on se cherche, on s’invite au restaurant, parce que ce soir c’est LE soir. Rappelons-nous qu’il s’agit à la base d’une fête païenne (les lupercales) où on sacrifiait un bouc en l’égorgeant. De sa peau étaient retirées des lanières par les luperques qui couraient nus et fouettaient les femmes qui se mettaient sur leur passage pour bénéficier du don de fertilité. Un peu inconfortable en février, fait un peu froid pour ça maintenant. 
Jour 46
Man at work
 Quand on aime, a-t-on réellement besoin d’un jour spécial pour prouver son amour ? On le fait tous les jours de l’année. Ce jour si spécial aurait plutôt tendance à mettre la pression aux couples menacés de s’endormir fâchés si jamais ce dit jour n’est pas fêté dignement. Il a aussi le don de culpabiliser tous ceux qui n’auront pas trouvé l’âme sœur.

Jour 47
Smells like birthday
 Personnellement, j’en ai profité pour sortir entre copines. Un bon dîner dans un restaurant tenu par des potes. Des sourires et personne pour vous mettre sous le nez un bouquet de roses sans odeur. Parait que les ventes augmentent selon le taux d’ébriété du client. Ce soir-là j’étais sobre et j’avais le nez bouché.


Jour 48
Le pendule

mardi 12 février 2013

La nostalgie de l'enfance

Je ne me souvenais pas à quel point l’énergie fout le camp. Il faut dire que la dernière fois, je devais avoir sept ou huit ans. 

Jour 37
Lueurs
 Les journées sont rythmées par un éveil pâteux, la couette remontée jusqu'aux oreilles pendant que le corps cherche à garder la chaleur en se recroquevillant, les quintes de toux n’arrangent rien.
Jour 38
Madeleines sans Zolpidem
 J’ai beau tendre l’oreille, personne ne s’agite dans la cuisine pour me forcer à avaler un lait chaud en insistant lourdement sur le fait que ça me fera un bien fou d’avaler quelque chose. Les joies du célibat. Tu es malade, démerde-toi.

Jour 40
Vitamines
 C’est un peu effrayant de constater qu'il est très facile de plonger. On dort, on ne s’alimente pas, on s’affaiblit. Personne ne s’inquiète à part moi. Je dois me faire violence pour migrer dans la cuisine me faire un jus de pamplemousse. Manger ? L’odeur de la nourriture me soulève le cœur, quant à avaler quelque chose, tout a le même gout, c’est-à-dire aucun.

Jour 41
Réflexion

Heureusement tout à  une fin et je commence à entrevoir ma guérison. La semaine prochaine reprise du boulot, je dois me forcer à rester debout, histoire de supporter huit heures en position verticale le plus vite possible.
J’ai la nostalgie, et c’est bien la seule fois, de mon enfance et de toutes les fois où j’avais le privilège de rester au lit quand « maman » s’occupait de me rebooster. Je suis grande maintenant, c’est devenu ma prérogative. 

dimanche 3 février 2013

Semaine de grippe






Tu croyais quand même pas que j'allais te faire des images avec 39°C de fièvre ....


Jour 28
Grands Boulevards