dimanche 31 mars 2013

Les jours d'absence


Jour 84
Larmes de verre

 Il y a des jours où le quotidien ne nous atteint pas.

Jour 85
Les oeufs durs
Les jours d'amour qui nous font parcourir les mêmes kilomètres, les mêmes lieux avec un air de même pas mal, qui, parce qu'on est heureux, nous font nous oublier pour ne penser qu'à l'autre.


Jour 86
Le pianiste de gare
Et puis, il y a les jours d'absence.

Jour 87
Les jours d'absence

Des jours de silence où travers ces mêmes lieux devient aussi difficile que de passer au travers des murs. On a le coeur fatigué et l'âme qui prend l'eau. 

Jour 88
Sens Unique
 La lumière est trop forte et il y a trop de bruit.On ne s'entend plus soupirer. On poserait bien sa tête, là, sur l'oreiller, bien au chaud à l'abri du monde.

Jour 89
Combats
 Et ces centaines de pourquoi qui nous habitent et annihilent tous les autres mots, dont la réponse ne nous appartient pas. Le ciel peut bien s'écrouler, seuls comptent ces pourquoi. Pas de réponse, juste un leitmotiv à nous rendre fous.

Jour 90
Aujourd'hui il fait trop clair non ?

dimanche 24 mars 2013

Les soirs d'échappées



Jour 77
République en travaux
Un petit tour, le temps d'une Échappée Belle. Faire le  tour de leurs univers et revenir au mien....

Jour 78
Echappées Belles - 3ème Edition

Jour 79
Passé présent



Jour 80
Matin blanc


Jour 81
Bien l'bonsoir M'sieur Dames

Jour 82
Brooklyn Folies


Jour 83
Monday can wait

dimanche 17 mars 2013

C'est de saison !

Jour 70
D'or et d'eau
Mois de mars, mois du dieu de la guerre. Le mois où tout peut arriver, le bon comme le mauvais. Il n’y a qu’à regarder la météo pour se rendre compte de tout ce désordre. Le printemps dispute la place à l’hiver, envoyant soleil contre pluie, chaleur contre vents froids. 


Jour 71
Bouquet final

 C’est un mois qui ne m’a jamais réussi, surtout ces trois ou quatre dernières années. J’ai toutes les raisons du monde de penser que cette année ne fait pas exception.

Jour 72
Les vestiges de l'aube
 En faisant quelques petites recherches je suis tombée sur un traité d’anthropobiocosmologie (étude de l’influence extérieure comme les saisons, la lune, le magnétisme terrestre sur l’Homme tout comme sur les plantes). http://anthropobiocosmologie.wifeo.com/lhomme-est-il-une-plante-.php Je suis d’accord avec vous et moi aussi, j’ai dû m’y reprendre à deux fois avant de prononcer ce terme barbare correctement. Même s’il date un peu et qu’il se fonde sur bon nombre de spéculations, il y a fort à parier qu’il est quand même une bonne base de réflexion.

Jour 73
A mots comptés
 Il semblerait que le mois de mars soit une période effectivement charnière où l’Homme serait plus sensible aux affections respiratoires et circulatoires, ainsi qu’aux dépressions saisonnières. Il manque de lumière après l’hiver, et donc, plus vulnérable. Il a passé la majeure partie de la saison sous un éclairage artificiel. Pour l’exemple, une bougie à un mètre ne diffuse qu’un lux alors que le soleil en diffuse environ 100 000. Même si l’électricité peut nous faire croire à une simili lumière du jour on est loin de faire le plein de luminosité.

Jour 74
Pas de nouvelles
 Pour l’appliquer à notre époque, il suffit simplement de voir l’effet de quelques rayons de soleil sur nous, les humains. Les couleurs réapparaissent sur nos vêtements, les terrasses de café se remplissent, l’agressivité et la morosité ambiante diminuent.
Jour 75
Contamination
 Par contre, pour l’appliquer à mon cas personnel, je ferais bien appel à un Chaman. Je passerais volontiers mon tour en matière de baffe annuelle. Vous connaissez la rengaine, quand on a essayé toutes les solutions logiques, ne reste que les solutions hors de commun.

Jour 76
Les colères de ciel

dimanche 10 mars 2013

Arrêt sur image

Jour 63
Prestige Boursier

Elle a beau regarder, il n’est pas là. Ses yeux ne lui jouent aucun tour. Il n’est pas venu. Les gens marchent d’un pas pressé vers leur journée qui les attend. C’est bien, il a dû trouver le job dont il parle dans le métro quand il demande quelques pièces d’habitude.


Jour 64
Toute la place qu'il me reste





Jour 65
Jeu de glace

Elle se penche, et regarde au fond du magasin de vêtement de sport. Il est là, il balance ses bras d’avant en arrière. La journée doit être longue quand on est vigile dans une échoppe. Des heures debout, en sachant qu’il ne se passera rien. Elle le voit tous les soirs, curieusement, il est toujours au même endroit quand elle monte l’escalator. Comme si un rituel inconscient s’installait entre eux.



Jour 66
Sortez vos vieilleries



Jour 67
Enji et l'envol du coeur


Jour 68
Scrap Pascal
 Elle le regarde planquée derrière sa tasse de thé. Elle s’est levée pour ne pas le réveiller. Plus tôt, ce matin, il est arrivé et s’est couché, ses bras autour d’elle. Il a fini par s’endormir au rythme de sa respiration. Maintenant, il est là, recroquevillé dans les draps, la tête entre deux oreillers. Le soleil rampe paresseusement sur le lit. Elle voudrait que le temps s’arrête pour toujours, qu’il n’ouvre pas les yeux, qu’il ne reparte pas.


Jour 69
Rechute

dimanche 3 mars 2013

Si vis pacem para bellum

Jour 56
Retards et attente
 Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ce qui se passe au Mali n’est pas forcément très concret.


Jour 57
La boite à bonbons oubliée
Une « guerre » qui a pris de l’ampleur en très peu de temps.  Je regarde très peu les infos. Je choisis tant que faire se peut ce que mes yeux voient. Aujourd’hui, un jeune soldat a perdu la vie. Le troisième depuis le début.  Il a été tué à courte distance (5-6 m), d’après l’Etat-Major des armées, il aurait été touché par surprise.  

Jour 58
Le dernier acte
 Deux policiers ont perdu la vie dans une course poursuite qui s’est achevé sur le périphérique parisien. Leur voiture a littéralement été éventrée par le 4x4 et a fait plusieurs tonneaux.

Jour 59
Les bulles du départ
 Ca fait beaucoup de violence dans une seule semaine. Ca fait beaucoup aussi de tristesse.

Jour 60
Le fleuve bleu
 Peut-être, parce que dans mon entourage, il y a quelques représentants de la loi, ça me touche d’un peu plus près. La mode est d’être « anti-flic », je ne suis pas très à la mode. Je serai toujours contente de les trouver quand j’en aurai besoin. On sait qu’ils exercent un métier à risque et que la mort est une éventualité, mais ce n’est pas pour ça que c’est plus facile à accepter quand elle survient.

Jour 61
L'ours en cage
 Il n’y aura pas de texte cette semaine à proprement parler, juste une pensée pour les familles de ceux qui ont perdu la vie.

Jour 62
Un dimanche presque parfait