dimanche 27 mai 2012

Voilà l'été !

Jour 141

 Cette semaine a été celle du grand écart. Et dire que lundi je pataugeais les deux pieds dans la boue au milieu des champs, de la gadoue jusqu'au genoux. Il pleuvait des seaux d'eau et je devais bien être le seul être humain à la ronde à oser mettre un pied en dehors de sa maison. Quelle idée de vouloir crapahuter par bois et par champs par ce temps là !
Jour 142

Jour 143

Jour 144

 Il est revenu le temps des terrasses. Enfin nous retrouvons nos chaises de faux rotins en plastique et nos tables rondes où on ne tient jamais réellement à deux une fois tout notre bazar étalé. Le café, le verre d'eau, le cendrier, sans oublier les portables, les clopes etc ...
Jour 145
 Il est enfin revenu le temps où les chasseurs de gazelles ou de bécasses s'installent en meute histoire de multiplier les prises ..... ou pas. 
Il faut les voir suivre du regard la démarche chaloupée d'un arrière train à peine couvert.
Il faut les voir avec leurs lunettes aux verres fumés affûter leur détente et tester la souplesse de leurs cervicales quand une belette déboule au coin de leur affût, les mains serrées autour de leur verre et le cheville nonchalamment posée sur leur genou. Tout en eux se traduit par "toi je t'attendais, tu m'échapperas pas comme ça".... enfin si j'ose.

Jour 146

Au milieu des vapeurs d'essence dégagées par les voitures et la poussière soulevée en tourbillon par le vent. Rien de grave. Rien de dramatique, c'est juste le bon air Parisien. 
100 % pur dioxyde carbone comme seuls peuvent l'aimer les citadins. Un peu de vapeurs nicotinées ajoutent à leur bonheur quand le soleil pointe le bout du nez à la terrasse des cafés.

Voilà le Parisien heureux. C'est qu'elle lui avait manqué cette atmosphère polluée !

Jour 147


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