dimanche 1 juillet 2012

Nous sommes ce que nous faisons de ce que les autres ont voulu faire de nous (J-P Sartre)

Il y a des jours qu'on attend avec impatience, il faut voir les enfants le matin de Noël, les jours d'anniversaire qui revêtent une magie particulière dans la vie ordinaire. Le jour où les choses peuvent changer puisqu'on bascule dans une autre année. 


Jour 177

On a envie de remuer toute cette torpeur, d'écarter ces mains croisées, ces poings serrés, pour s'empêcher d'être soi. Il faut retenir, se taire, faire bonne figure. Laisser le corps aller c'est trop en montrer. Se laisser à être soi, c'est empêcher le monde d'être. Pour qu'il tourne rond, il faut lisser les angles.



Jour 178


Alors l'envie se fait pressante. Devenir une bête curieuse pour être heureuse. Qu'elle soit solitaire ou grégaire cette bête veut vivre. Derrière un prisme ou un objectif le monde se plie enfin à nos contraintes.


Jour 179


On veut des grands espaces, même s'ils sont urbains. On y laisse nos amours en claquant une portière pour rejoindre le monde ordinaire, le temps d'y gagner une vie pour en vivre une autre.



Jour 180

On apporte la nature là où elle n'est pas. Un bout de table, une place à la fenêtre pour un bout de nature quand on a pas l'air pur.



Jour 181

Buvons cette vie jusqu'à la lie, qu'elle soit élixir ou philtre funeste. Faisons-en ce que nous voulons et non pas ce que les autres ont voulu faire de nous. 


Jour 182

Gardons de quoi payer le passeur pour aller une autre fois vers un ailleurs ....



Jour 183



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