dimanche 14 octobre 2012

Le voyage

Jour 282
 Pendant que Baumgartner franchit le mur du son je me hâte de rentrer chez moi. Le train me ramène d'un voyage intérieur surprenant.
Jour 283
 Un voyage fait d'impressions, de sens et de goûts.
Jour 284
 Les jours raccourcissent à vue d'oeil. Le drame théâtral nocturne se joue de plus en plus tôt.
Jour 285
 Le froid force les gens à se terrer dans les galeries et les sous-sols. Là où il fait bon, là où il fait chaud. On cherche le réconfort autour d'un verre. On cherche un regard, on rend un sourire.
Jour 286
 Le vol du Bourdon emplit les souterrains et Paris devient le théâtre des Abeilles. Le temps de quelques accords au violon.
Jour 287
 J'ai vu un homme attendre une femme avec l'impatience de l'enfant.
J'ai vu un homme renaître après des années d'absurdité.
Jour 288
Et moi, pendant que Baumgartner redescend sur terre, je me fais un café pour savourer ce parfum de grain brûlé. Je reviens d'un voyage à travers la pluie, le froid et le vent.
J'en reviens avec les joies d'un enfant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire